Description
African art mask-Masques Africains
African art mask-Masques Africains
Ancien et rare masque anthropo-zoomorphe Kanaga de danses rituelles de l’association Awa Peuple DOGON Mali Bois léger peint de couleurs locales et végétales, blanc, noir – Dimensions: H. 121,5 cm L. 57,5 cm. Le masque Kanaga est le plus ancien, le plus célèbre et sans doute l’un des plus importants du répertoire de la création des masques de danse Dogon, qui en compte quelque 70 . Kanaga, qui signifie « Terre, Ciel, Humain » représente le Dieu Amma, créateur de l’univers, et symbolise l’Homme dans ses rapports au Monde, dans le visible et l’invisible . Ces masques sont maintenus sur la tête du danseur initié par un « bâton de bouche » que le porteur serre entre les dents et par un bonnet en filet de fibres sur lequel sont fixées des cordelettes qui s’attachent autours des reins. Tôt ou tard l’initié doit porter le masque Kanaga et savoir danser au rythme Banu-tamma ou Kanaga-boy, strictement réservé aux masques Kanaga. Ce masque est ancien et montre une belle patine d’usage. Le masque en lui-même, peint de couleurs végétales, a été repeint mainte et mainte fois au cours de sa vie. Litt. : Dogon, mais encore…en hommage à Marcel Griaule et aux sculpteurs inconnus qui ont façonné ces objets.
African art mask-Masques Africains
La vente, le 25 février, de deux bronzes chinois de la collection Yves Saint Laurent-Pierre Bergé, réclamés par Pékin, rappelle que nombre d’objets d’art détenus par les musées ou les collectionneurs privés ont été dérobés lors de conquêtes coloniales. Un vol à grande échelle qui perdure en Afrique et alimente un trafic illicite dans une indifférence générale.
Au dernier échelon de la filière officient les revendeurs (galeries, antiquaires, maisons de ventes aux enchères) et les acheteurs (riches collectionneurs privés, institutions, musées…). Difficile de les confondre : tous peuvent protester de leur bonne foi, vu qu’il est quasi impossible de retracer le parcours des objets. Surtout quand on préfère l’ignorer. La chanson est toujours la même : les œuvres seraient mieux protégées et mises en valeur en Occident. L’expert Pierre Amrouche confie ainsi : « Le trafic d’œuvres d’art est moins grave que le pillage des matières premières. Pratiquement tous les collectionneurs occidentaux seraient prêts à donner des objets s’ils étaient certains qu’ils soient protégés dans leur pays d’origine. » Donner ? On peut en douter. Bien entendu, certains pays tentent de mettre en place et de faire appliquer des mesures pour lutter contre le trafic. Mais comment lutter quand les sommes en jeu sont faramineuses ? Sur le marché occidental, un masque fang peut atteindre la coquette somme de 6 millions d’euros lors d’une vente aux enchères.
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