Description
Masque à visage féminin Mwana pwo TSHOKWE
Masque blanc de danse PUNU Gabon
Masques Africains-African mask
Masque à visage féminin Mwana pwo avec sa coiffe Peuple TSHOKWE RDC ex-Zaïre Datation présumée: Fin des années ’40 / début des années’50 Bois à belle patine brun-rouge clair, métal, fibres tressées, perles, tissus. Dimension: H. 27,5 cm . Rien ne manque dans ce masque Tshokwe ancien de l’ex-Zaïre pour nous convaincre de son élégance et de son attachement aux canons traditionnels de l’art Tshokwe. Il est offert avec sa coiffe dont le bandeau frontal, finement tissé de divers symboles (croix, losanges,…), est fait d’une multitudes de petites perles anciennes de diverses couleurs. Les yeux mi-clos, aux larges paupières entourés d’un reste de kaolin, confèrent à ce masque qui symbolise l’ancêtre féminin, une belle sérénité et l’apparente peut-être au style de l’ethnie proche des Mbagani. Les arcades sourcilières sont bien marquées et les quatre points cardinaux traditionnels, sculptés en relief, sont présents sur le front. Des scarifications (larmes) coulent sous les yeux, le nez est très finement dessiné et deux boucles d’oreilles en métal sont toujours accrochées aux oreilles, La face arrière est très soignée et un tissus couvre le fond de la coiffe assurant le confort du danseur.
Sculptures africaines anciennes
L’objectif est de proposer à la nouvelle génération de sculpteur Africain, les références et modèles disparus du patrimoine culturel.
L’époque coloniale, qui a permis à l’occident de remplir certains de leurs musées avec des sculptures exceptionnelles en provenance du Nigeria, du Bénin, du Congo, en somme de toutes les colonies, est régulièrement pointée du doigt, suscitant maintes demandes de « réparation »…
La sculpture est un domaine où l’excellence de la créativité africaine a été vite remarquée, depuis au moins le 19è siècle. Le rapport artistique et le dialogue entre l’Occident et l’Afrique a eu lieu autour de la sculpture : ce sont les sculptures dan, fon, yoruba et bambara qui ont fasciné les cubistes, les dadaïstes… tous ces courants qui ont animé l’art moderne occidental. Refocaliser l’attention de la créativité africaine sur ce filon qui est ancien et qui, devrait bénéficier d’une stimulation plus forte. Les grands sculpteurs africains contemporains paraissent un peu intimidés par la grande force des sculptures du patrimoine, même s’il y a de grands noms, comme Ousmane Sow, Willy Berseur, Daryl Lo et Christian Lattier. On a tendance à considérer que le contemporain est ce qui se passe aujourd’hui et rien qu’aujourd’hui. On n’a pas suffisamment de recul et on oublie tout ce travail de mémoire sans lequel il n’y a pas de contemporanéité. Ce n’est pas indispensable que l’art contemporain passe par l’Occident pour être reconnu en Afrique. Mais malheureusement, cela tend à être un passage obligé. Nous sommes dans une période dite mondialisée et si on remarque les trajectoires des artistes qui comptent, on voit que la reconnaissance n’apparaît que lorsqu’elle vient d’abord d’Europe ou d’Occident. Il est grand temps que cela change.
Masques Africains-African mask
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