Description
Masque facial polychrome
Masque-facial-polychrome-de-devin-ou-dun-nganga-diphomba--Peuple-BAKONGO-Groupe-YOMBE-Royaume-de-KONGO
Masques Africains-African mask
Masque facial polychrome de devin ou d’un nganga diphomba Peuple BAKONGO / Groupe YOMBE Royaume de KONGO RDC ex-Zaïre Bois léger, polychromie de pigments blanc, bleu indigo, ocre, noirs et rouge-violacé Dimensions: H. 30,5 cm Nous avons étudié ce masque avec beaucoup de soins et sommes convaincus de son authenticité et de son ancienneté. La face arrière de ce bel exemplaire d’un masque Yombe des BaKongo nous apporte des informations formelles, notamment grâce à la restauration locale dont il a fait l’objet. Considéré comme important par son propriétaire alors qu’il a été partiellement brisé à l’époque où il dansait encore dans les rituels, il a fait l’objet de beaucoup de soin pour sa restauration de case La face externe est entièrement recouverte de pigments de kaolin blanc dont la patine d’usage, légèrement croûteuse et écaillée par endroit, laisse à penser qu’il a été repeint, tout comme les lèvres d’ailleurs, à plusieurs reprises au cours de sa vie. Bleu indigo très léger sous les arcades sourcilières, patine de pigments végétaux noirs pour la coiffe et, fortement effacée par le temps, sur les sourcils, brun-ocre à l’intérieur des yeux, et enfin, par dessus d’autres pigments plus anciens, un rouge-violacé sur les lèvres, tels sont les pigments qui ont été utilisés. Les oreilles, joliment patinées et à l’élégant contour ourlé, sont fort bien signifiées. Outre sa beauté formelle, ce masque est intéressant, aussi, par la rigueur et la simplicité de sa structure stylistique car il ne montre ni langue, ni dents sciées, ni coiffe cheffale. Il évoque néanmoins beaucoup de « présence » et de force d’expression. Deux trous d’attache se trouvent derrière les oreilles. Notez les restaurations locales visibles à l’arrière, sur la coiffe et sous le menton.
Sculptures africaines anciennes
L’objectif est de proposer à la nouvelle génération de sculpteur Africain, les références et modèles disparus du patrimoine culturel.
L’époque coloniale, qui a permis à l’occident de remplir certains de leurs musées avec des sculptures exceptionnelles en provenance du Nigeria, du Bénin, du Congo, en somme de toutes les colonies, est régulièrement pointée du doigt, suscitant maintes demandes de « réparation »…
La sculpture est un domaine où l’excellence de la créativité africaine a été vite remarquée, depuis au moins le 19è siècle. Le rapport artistique et le dialogue entre l’Occident et l’Afrique a eu lieu autour de la sculpture : ce sont les sculptures dan, fon, yoruba et bambara qui ont fasciné les cubistes, les dadaïstes… tous ces courants qui ont animé l’art moderne occidental. Refocaliser l’attention de la créativité africaine sur ce filon qui est ancien et qui, devrait bénéficier d’une stimulation plus forte. Les grands sculpteurs africains contemporains paraissent un peu intimidés par la grande force des sculptures du patrimoine, même s’il y a de grands noms, comme Ousmane Sow, Willy Berseur, Daryl Lo et Christian Lattier. On a tendance à considérer que le contemporain est ce qui se passe aujourd’hui et rien qu’aujourd’hui. On n’a pas suffisamment de recul et on oublie tout ce travail de mémoire sans lequel il n’y a pas de contemporanéité. Ce n’est pas indispensable que l’art contemporain passe par l’Occident pour être reconnu en Afrique. Mais malheureusement, cela tend à être un passage obligé. Nous sommes dans une période dite mondialisée et si on remarque les trajectoires des artistes qui comptent, on voit que la reconnaissance n’apparaît que lorsqu’elle vient d’abord d’Europe ou d’Occident. Il est grand temps que cela change.
Masques Africains-African mask
Avis
Il n’y a pas encore d’avis.