Description
Masque facial polychrome SONGYE
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Masques Africains-African mask
Masque facial féminin de danse, polychrome Peuple SONGYE – RDC ex-Zaïre Bois, pigments de couleur et de kaolin Dimension: H. 42 cm . Voisins très proches des Luba, les Songye (Songe ou Basonge d’après l’orthographe officielle de la RDC) sont un peuple bantou dAfrique centrale établi dans le sud-est de la République démocratique du Congo et sont répartis entre le Kasaï-Oriental et le Kasaï-Occidental, le Maniema et le nord du Katanga. Ce masque féminin de danse exprime toute la richesse de la sensibilité des Songye qui produisaient des masques de danse plein de force et d’énergie avec, comme celui-ci, de grands yeux en amande, entrouverts et noircis au feu, un long nez qui prolonge la petite crête sommitale, dont la face est noircie elle aussi, se terminant en pointe et surplombant une bouche fortement proéminente qui semble sourire. Le charme et lélégance de ces masques tiennent aussi, et surtout, aux stries sculptées en creux, recouvertes de restes de kaolin, qui entourent l’ensemble du masque, du haut vers le bas, en créant des mouvements que l’on ne retrouve nulle part ailleurs sur les masques africains. Les restes de la polychromie ancienne sont encore bien présents. La face arrière montre une patine d’usage naturelle.
Sculptures africaines anciennes
L’objectif est de proposer à la nouvelle génération de sculpteur Africain, les références et modèles disparus du patrimoine culturel.
L’époque coloniale, qui a permis à l’occident de remplir certains de leurs musées avec des sculptures exceptionnelles en provenance du Nigeria, du Bénin, du Congo, en somme de toutes les colonies, est régulièrement pointée du doigt, suscitant maintes demandes de « réparation »…
La sculpture est un domaine où l’excellence de la créativité africaine a été vite remarquée, depuis au moins le 19è siècle. Le rapport artistique et le dialogue entre l’Occident et l’Afrique a eu lieu autour de la sculpture : ce sont les sculptures dan, fon, yoruba et bambara qui ont fasciné les cubistes, les dadaïstes… tous ces courants qui ont animé l’art moderne occidental. Refocaliser l’attention de la créativité africaine sur ce filon qui est ancien et qui, devrait bénéficier d’une stimulation plus forte. Les grands sculpteurs africains contemporains paraissent un peu intimidés par la grande force des sculptures du patrimoine, même s’il y a de grands noms, comme Ousmane Sow, Willy Berseur, Daryl Lo et Christian Lattier. On a tendance à considérer que le contemporain est ce qui se passe aujourd’hui et rien qu’aujourd’hui. On n’a pas suffisamment de recul et on oublie tout ce travail de mémoire sans lequel il n’y a pas de contemporanéité. Ce n’est pas indispensable que l’art contemporain passe par l’Occident pour être reconnu en Afrique. Mais malheureusement, cela tend à être un passage obligé. Nous sommes dans une période dite mondialisée et si on remarque les trajectoires des artistes qui comptent, on voit que la reconnaissance n’apparaît que lorsqu’elle vient d’abord d’Europe ou d’Occident. Il est grand temps que cela change.
Masques Africains-African mask
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